Lire la brochure Mai 68, les grèves en France
NOTES
* Unef : Union nationale des étudiants français, syndicat étudiant.
** Mouvement du 22-Mars : né à Nanterre le 22 mars 1968 avec l’occupation du bâtiment administratif de l’université.
*** UJCML : Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, groupuscule maoïste.
**** JCR : Jeunesses communistes révolutionnaires, groupe trotskyste (IVe Internationale).
***** UEC : Union des étudiants communistes, mouvement d’obédience PCF.
* OCI : Organisation communiste internationaliste
* FER : Fédération des étudiants révolutionnaires.
* CGPME : Confédération générale des petites et moyennes entreprises.
* CDR : créés après l’allocution télévisée du général De Gulle du 24 mai, par Charles Pasqua et Pierre Lefranc, ces « comités » de gros bras sont apparus de façon organisée à la grande manifestation gaulliste du 30 mai, sur les Champs-Elysées.
(1) Jean-Pierre Rioux et René Backmann, L’Explosion de mai, p. 218. Pour les références détaillées des ouvrages cités, voir la bibliographie.
(2) Coll. : Ouvriers face aux appareils : une expérience de militantisme chez Hispano-Suiza, p. 172.
(3) Jacques Baynac, Mai retrouvé, p. 73.
(4) À savoir : évacuation du Quartier latin par la police, amnistie pour les étudiants arrêtés, ouverture de la Sorbonne.
(5) C’était en effet le dixième anniversaire de l’avènement du gaullisme.
(6) D’après Daniel Cohn-Bendit, Le Grand Bazar,, Belfond, 1975, p. 123.
(7) Adrien Dansette, Mai 68, p. 136. Mais le même Dansette écrit, p. 175, que la grève à la SNCF n’a été suivie « que par 90 000 » salariés, sur 320 000 au total.
(8) Ouvriers..., op. cit.,p. 173.
(9) Chiffres de Claude Durand, in Dubois et al., Grèves revendicatives ou grèves politiques.
(10) Cf. Nicolas Hatzfeld, in Mouriaux et al., 1968, exploration du Mai français, p. 52.
(11) Témoignage (imprécis sur la date) recueilli dans coll. : Histoires d’une usine en grève, Rhodiaceta 1967-1968, Lyon, 1999, p. 122.
(12) D’après François Le Madec, L’Aubépine de mai, p. 50.
(13) Roger Martelli : Mai 68, p. 93.
(14) Jacques Baynac, op. cit., p. 200.
(15) D’après François de Massot, Mai 68, p. 85.
(16) Ibid., p. 73.
(17) Cf. Pierre Viansson-Ponté, Histoire de la république gaullienne, t. II, p. 319.
(18) L’usine est récente (1958), implantée en zone rurale. Elle occupe 5 000 salariés, dont 750 CDD. Le taux de syndicalisation est de 18 % (moyenne nationale 22 %). Il y a 11 % d’immigrés et 1 600 moins de 25 ans. La majorité des ouvriers sont OS, et il y a 95 salaires horaires différents !
(19) Notre arme, c’est la grève, Paris, 1968, p. 16.
(20) Rioux et Backmann, op. cit., p. 256.
(21) La CGT essaiera de faire libérer les cadres le 17 mai, mais doit renoncer devant le tollé de protestations qui accueille sa proposition. Elle parviendra à ses fins le 18 ou le 19.
(22) François Le Madec, op. cit., p. 53.
(23) Claude Durand, in Dubois et al., op. cit., Paris 1971, p. 32.
(24) Construite en 1952 pour être un « anti-Billancourt », l’usine de Flins, qui recrute surtout dans des régions rurales, est réputée pour sa maîtrise dure. Surtout, c’est ici que Renault a mis au point le principe du salaire au poste, avant de le généraliser à tous les établissements. Selon ce principe, un ouvrier est payé en fonction du poste qu’il occupe, et non pas de sa qualification. Le salaire au poste a donc un double effet : division à l’infini des situations particulières des ouvriers, et pouvoir renforcé de la maîtrise qui peut changer un ouvrier de poste comme brimade ou promotion. L’usine emploie environ 10 500 personnes.
(25) J.-Ph. Talbo, La Grève à Flins, Paris, 1968.
(26) Information Correspondance Ouvrière, « La Grève généralisée en France », 1968.
(27) L’usine Renault de Boulogne-Billancourt occupe plus de 37 000 salariés (chiffres 1969) :
OP : 4 260 . Agents de production Renault (mensuels) : 4 370 . OS : 15 900. Jeunes OS : 205. OS mensualisés : 2 292. Manœuvres et gardiens : 170. Apprentis : 208. - Total : 27 405 (ce total inclut 900 intérimaires).
Cadres : 2 011. Dessinateurs : 723. Maîtrise : 711. Techniciens : 2 921. Employés : 3 512. - Total : 9 878.
Contrairement à Cléon, cet établissement a une moyenne d’âge élevée (38,5 ans). L’usine compte 17 500 travailleurs immigrés, dont 9 500 d’Afrique du Nord. Presque 17 000 d’entre eux sont OS.
(28) Jacques Frémontier, La Forteresse ouvrière : Renault.
(29) Massot, op. cit., p. 81.
(30) L’usine a démarré en 1964 avec environ 5 000 ouvriers. Elle est implantée dans la banlieue du Havre, mais tire sa main d’œuvre des campagnes normandes. Le ramassage nécessite 195 lignes de cars et concerne 80 % de la main d’œuvre. Ces lignes irriguent toute la région, et la plus longue fait 174 km aller/retour. Les salaires offerts par la régie sont nettement supérieurs à la moyenne locale, et l’exode rural se trouve certainement accéléré par l’implantation de Renault à Sandouville.
(31) L. Géhin, J.-C. Poitou : Des voitures et des hommes, les vingt ans de Renault-Sandouville, Paris 1984, p. 167.
(32) Renseignements extraits de G. Ribeill, « SNCF, une grève dans la tradition de la corporation du rail », in Mouriaux et al. : 1968, exploration du mai français.
(33) Ibid., p. 124.
(34) J.-M. Leuwers, Un peuple se dresse ; luttes ouvrières en Mai 68, Paris, 1969, p. 64.
(35) Coll. : Ouvriers face aux appareils.. p. 174.
(36) Jacques Baynac, op. cit., p. 122.
(37) Ronan Capitaine : « Dassault Saint-Cloud, les grèves de la continuité », in Mouriaux et al. : op. cit., p. 73 sq.
(38) Rioux et Backmann, op. cit., p. 282.
(39) Coll., Histoires d’une usine en grève, op. cit., p. 62.
(40) Ibid.,p. 15.
(41) Ibid., p. 74..
(42) Rioux et Backmann, op. cit., p. 282.
(43) Christian Charrière, Le Printemps des enragés, p. 216.
(44) La revendication de gouvernement populaire apparaît dès les premiers jours. Adrien Dansette (op. cit., p. 174) relate une rencontre entre la CGT et la FGDS (c’est-à-dire la gauche non communiste autour de Mitterrand), le 16 mai. La CGT aurait demandé à la FGDS son soutien politique pour pousser la grève jusqu’à la chute du gouvernement, notamment en supprimant le courant électrique et le téléphone (ce que, précisément, elle n’a pas fait dans la réalité). L’affaire reste sans suite, nous dit Dansette, parce que la FGDS n’y croit pas. Il ne cite pas ses sources et l’histoire est peut-être à ranger dans les fantasmes de complot de la droite. Elle peut aussi indiquer des divergences internes dans le camp PC/CGT, car le même jour des rencontres entre dirigeants communistes et socialistes n’abordent pas la question.
(45) Sur le mouvement italien, voir quelques détails en annexe 1.
(46) Cité dans « Positions et actions de la CFDT au cours des événements de mai-juin 68 », n° spécial de Syndicalisme, p. 19.
(47) ICO, « La grève généralisée en France », supplément au n° 72, juin-juillet 1968. Texte reproduit dans : Cohn-Bendit, Le Gauchisme, remède à la maladie sénile du communisme, Paris 1968, p. 101.
(48) Cité par Rioux et Backmann, op. cit., p. 283.
(49) Le Monde, supplément du 2 mai 1998.
(50) Témoignage cité dans J.-M. Leuwers, op. cit., p. 190.
(51) Ibid.
(52) Ibid., p. 214.
(53) Ibid., p. 116.
(54) Ibid., p. 161.
(55) Vincent Porhel, « L’autogestion à la CSF de Brest », in Dreyfus-Armand et al., Les Années 68, Paris 2000, p. 384.
(56) J.-M. Leuwers, op. cit., p. 185.
(57) Baynac, op. cit., p. 135 sq.
(58) Cité par Baynac, op. cit., p. 153.
(59) Cohn-Bendit, op. cit., p. 110.
(60) Massot, op. cit., p. 101.
(61) Ibid., p. 102.
(62) Rioux et Backmann, op. cit., p. 319.
(63) Ibid., p. 283 sq.
(64) C. Charrière, op. cit., p. 231 sq.
(65) Le Monde, supplément « Mai 68 » du 2 mai 1998.
(66) Massot, op. cit., p. 102.
(67) Témoignage, recueilli par l’auteur, d’un ancien de l’AMSSO. Les grévistes obtiendront, le 30 mai, 120 francs et le salaire d’embauche à 750 francs.
(68) Dansette, op. cit., p. 277.
(69) Pierre Karil-Cohen et Blaise Wilfeit, in Leçon d’histoire sur le syndicalisme en France (PUF, 1998) estiment qu’il y a 7 millions de grévistes et 3 millions de travailleurs empêchés de se rendre à leur travail par la grève des transports.
(70) in Mouriaux et al.,op. cit., p 353 sq.
(71) Cité par N. Hatzfeld , in Mouriaux et al. p. 53.
(72) J.-M. Leuwers, op. cit., p. 116.
(73) in Grèves revendicatives ou grèves politiques ?, op. cit. La distinction citée renvoie aux analyses de Serge Mallet et d’Alain Touraine, qui distinguaient un secteur avancé, dit technique, où le travail serait plus qualifié et les travailleurs plus portés à l’autogestion, et un secteur ouvrier traditionnel, où se concentrent les OS et où priment les revendications quantitatives.
(74) Cité par J.-Ph. Talbo, op. cit., p. 31.
(75) Notre arme, c’est la grève,op. cit., p. 35.
(76) Témoignage cité par L. Géhin et J.-C. Poitou, Des voitures et des hommes, Paris 1984, p. 167.
(77) Ibid.,p. 169.
(78) Ibid., p. 162.
(79) in coll., Ouvriers face aux appareils..., p. 179.
(80) Frémontier : op. cit., p. 359.
(81) Massot, op. cit., p. 119.
(82) Témoignage d’un militant chrétien de la CGT, cité dans Leuwers, op. cit. p. 89.
(83) Ibid., p. 75.
(84) Laurent Salini, Le Mai des prolétaires, p. 47.
(85) in Charrière, op. cit., p. 303.
(86) Notre arme c’est la grève, op. cit., p. 34-36.
(87) Leuwers, op. cit., p. 149.
(88) Histoires d’une usine en grève, op. cit., p. 74.
(89) In Géhin et Poitou, op. cit., p. 206.
(90) D’après Claude Durand, « Ouvriers et techniciens en mai 1968 », in Grèves revendicatives ou grèves politiques ?, op. cit., p. 61 sq.
(91) Ibid., p. 54.
(92) Vincent Porhel, « L’autogestion à la CSF de Brest », in Les Années 68, le temps de la contestation, Bruxelles, 2000, p. 385.
(93) Leuwers, op. cit., p. 92-93.
(94) Massot, op. cit., p. 113 sq.
(95) Un syndicaliste CFDT, cité par Leuwers, op. cit. p. 74.
(96) Cité par Durand, op. cit., p. 46.
(97) In Gehin et Poitou, op. cit, p. 168.
(98) Op. cit., p. 79.
(99) Alain Touraine, Le Mouvement de mai ou le Communisme utopique, Paris, 1968, p. 167.
(100) Dansette, op. cit., p. 181.
(101) Cohn-Bendit, op. cit., p. 111.
(102) « Notre combat, journal de grève de la CSF, 24 mai 1968 », cité par Porhel, op. cit. p. 391.
(103) Porhel, op. cit., p. 394 sq.
(104) Jacques Pesquet, Des soviets à Saclay ?, Paris 1968, p. 28.
(105) Ibid., p. 29.
(106) L’échantillon de Durand comporte quatre entreprises « avancées » (Thomson, CEA, CNRS, ORTF) et quatre « traditionnelles » (Renault, Peugeot, Berliet, Chausson).
(107) Hatzfeld, op. cit., pp. 57 et 58.
(108) Massot, op . cit., p. 119.
(109) Témoignage publié sous forme de tract, en date du 8 juin 1968, par le délégué suédois, et repris par M. Lippolis : Ben venga Maggio..., p. 274.
(110) Sur le CATE de Censier, on lira avec intérêt l’ensemble du témoignage de Jacques Baynac dans Mai retrouvé. C’est le seul ouvrage où j’ai trouvé une présentation de l’activité des militants de l’ultra-gauche en action dans ces semaines de mai et juin. Le livre de René Viénet (Enragés et situationnistes...) est beaucoup moins instructif pour ce qui est de l’activité dans les usines.
(111) Baynac, op. cit., p. 133.
(112 ) Charrière, op. cit., p. 222.
(113) Cité par Hamon et Rotman, Génération, Paris, 1989, t. 1, p. 520.
(114) Ronan Capitaine, in Mouriaux et al., op. cit., p. 78.
(115) René Viénet, Enragés et situationnistes dans le mouvement des occupations, Paris 1968, p. 98.
(116) Baynac, op. cit., p. 228.
(117) Cité par Baynac, op. cit., p. 163. Baynac donne un extrait de plusieurs pages qui permet de juger de la clairvoyance des auteurs de ce rapport - clairvoyance mal admise à cette date qui est le sommet de la vague de grève. On trouvera en annexe l’ensemble du texte donné par Baynac, ainsi qu’un bilan du CATE et du Comité interentreprises dressé par le GLAT un an après la grève.
(118) Comme c’est la CGT de l’entreprise qui a proposé ce modèle, les travailleurs de RP-Vitry pensent que toutes les usines sont occupées de la même façon. Ils sont étonnés d’apprendre à Censier qu’il n’en est rien.
(119) Avant le 18 mai, puisque c’est à cette date que, selon Baynac (op. cit., p. 161), le GLAT quitte la Sorbonne pour rejoindre Censier. L’appel du GLAT est reproduit dans Lutte de classe, juin-juillet 1968. (Les italiques sont du GLAT.)
(120) Cité par M. Lippolis, Ben Venga Maggio... op. cit., p. 168.
(121) Charrière, op. cit., p. 306.
(122) Dansette, op. cit., p. 247.
(123) D’autres sources attestent le brusque revirement de Georges Séguy. Cf. Baynac, op. cit., p. 207.
(124) Autre exemple : la CGPME demande une compensation pour la hausse du SMIG, sous forme de prêts bonifiés ou autres mesures spéciales (cf. Rioux et Backmann, op. cit., p. 396).
(125) Sous le pseudonyme de Coudray, dans Mai 68, la brèche, Paris, 1968, p. 122.
(126) Coudray, op. cit., p. 122. En fait, les congés payés et les 40 heures résultent de lois votées après la grève.
(127) Citations extraites de Positions et actions de la CFDT..., op. cit., p. 109.
(128) L’abrogation des ordonnances est également un préalable pour la CFDT. Mais on en parle moins parce que, pour une bonne part, la négociation s’est faite à trois (gouvernement, patronat, CGT), ce dont se sont assez plaints les autres syndicats.
(129) Baynac, op. cit., p. 210.
(130) Dansette, op. cit., p 310.
(131) Liste donnée par la CFDT dans Positions et actions..., op. cit., p. 114.
(132) O. Kourchid, E. Eckert, « Les mineurs des houillères en grève : l’insertion dans un mouvement national », in 1968 : Exploration du Mai français, p. 105.
(133) P. Viansson-Ponté conteste cette explication du voyage de De Gaulle à Baden-Baden. Pour lui, le déplacement est un coup de bluff « de pure tactique froidement et longuement délibérée ». Cf. Histoire de la République gaullienne, Paris, 1971, t. II, p. 552.
(134) Ce chiffre est celui de la police. Le chiffre habituellement publié est 1 million - cf. Viansson-Ponté, op. cit., p. 553.
(135) Cf. Dansette, op. cit., p. 310-311.
(136) Cité par Massot, op. cit. p. 228.
(137) Ibid., p. 327.
(138) L. Salini, du PC, dans Le Mai des prolétaires, ne mentionne pas l’événement.
(139) Op. cit., p. 471.
(140) Massot, op. cit., p. 245.
(141) D’après Massot, op. cit., p. 263.
(142) in Mouriaux et al., op. cit., p. 115.
(143) Les manipulations de la CGT sont si grossières que la CFDT proteste aussitôt, mais sans remettre en cause le principe de la reprise.
(144) Cité par Naudet, in Mouriaux..., op. cit., p. 116.
(145) Sur les comités de base et leur rôle dans la critique en acte des syndicats, voir le cas italien en annexe.
(146) D’après G. Ribeill, in Mouriaux et al., p. 133, et Massot, op. cit. p. 252.
(147) Ibid., p. 135.
(148) Massot, op. cit. p. 252.
(149) FO est ici contrôlée par l’OCI et rejette l’accord. Cf. Massot, op. cit., p. 263.
* SNI : Syndicat national des instotuteurs.
(150) Massot, op. cit., p. 266.
(151) Baynac, op. cit., p. 238.
(152) Talbo, op. cit., p. 27.
(153) La CGT de la région parisienne publie le 7 une autre dénonciation des initiatives étudiantes qui perturbent « les consultations préalables à la reprise du travail » dans la métallurgie (voir Talbo, op. cit. p. 42).
(154) Le lendemain 8 juin, au cours d’un meeting aux Mureaux, la CGT débranche la sono au moment où la pression de l’assistance la contraint à donner la parole aux étudiants. Cela provoque un tollé contre elle, au point que c’est finalement un syndicaliste de base qui va chercher une sono de remplacement. Un meeting bis se tient alors, après la fin du meeting officiel (Ibid., p. 50).
(155) Charrière, op. cit., p. 378.
(156) D’après Frémontier, op. cit., pp. 368 et 373.
(157) Cité par Talbo, op. cit., p 86.
(158 ) Tract du dimanche 16, cité par Talbo, op. cit., p. 95.
(159) Billancourt vote à 78 % pour la reprise, Cléon à 75 %, Le Mans à 79 %, Sandouville à la quasi-unanimité. Chiffres donnés par Rioux et Backmann, op. cit., p. 589.
(160) J.-Ph. Talbo, op. cit., pp. 96-97.
(161) Hatzfeld, in Mouriaux et al. op. cit., p. 54.
(162) Chiffres cités par Massot, op. cit. p. 279.
(163) De la même façon, chez Berliet le 18 juin, le vote est favorable à la reprise à 50 %, contre 49 % : la majorité n’est pas décisive, et les syndicats se retirent de l’usine sans donner de mot d’ordre.
(164) Rioux et Backmann : op. cit., p. 573 sq.
(165) Ouvriers... op. cit., p. 197 sq.
(166) Cité par Massot, op. cit., p. 253.
(167) Ibid., p. 282.
(168) Quatre cycles longs d’environ cinquante ans, dits « Kondratief » rythment l’histoire du capital depuis la fin du XVIIIe siècle.
(169) G. Lefranc, Le Mouvement syndical, de la Libération aux événements de mai-juin 1968, Payot, 1969, p. 189.
(170) P. Viansson-Ponté : op. cit., p. 421, et G. Lange, in 968, Exploration du mai français, op. cit., p. 224.
(171) Op. cit., p. 421.
(172) « Peut-être sommes-nous encore trop peu nombreux à ressentir le sous-emploi et le chômage comme... une sorte de scandale », déclare l’évêque d’Angers. Cité par Marc Bergère in Les Années 68, op. cit., p. 316.
(173) Ibid.
(174) L’écart de salaire entre la région parisienne et la province est estimé en moyenne à 19% à cette époque.
(175) A. Gauron : Histoire économique et sociale de la Ve République, p. 102
(176) Cf. INSEE, Données sociales 1987.
(177) J.-F. Eck : Histoire de l’économie française depuis 1945, Paris, 1988, p. 139.
(178) Benjamin Coriat : L’Atelier et le Chronomètre, Paris, 1979, p. 219.
(179) Ce qui explique le terme de fordisme. En fait, il est probable que Henry Ford lui-même copiait des procédés qu’il avait vus aux abattoirs de Chicago.
(180) G. Friedmann, Le Travail en miettes, p. 91.
(181) Benjamin Coriat, op. cit., p. 205.
(182) Il est vrai qu’il voit dans les révoltes d’OS un « programme ouvrier... un point de vue ouvrier sur l’organisation du travail dans l’usine à naitre « [op. cit., p. 189], ce qui donne les limites de son point de vue à lui.
(182) Christophe Dejours : La Souffrance en France, Paris, 1998, pp. 63 et 60.
(183) Jacques Vincent : « Les problèmes de personnel dans l’industrie automobile à l’heure du 6e Plan », in Le Mouvement social, n° 81, oct.-déc. 1972.
(184) Déclaration au Financial Times, 3 mars 2003.
(185) J.-P. Durand, in L’Avenir du travail à la chaîne, Paris 1998, p. 35, spm.
(186) Gilles Dauvé et K. Nésic : Il va falloir attendre, p. 2. Arhedis, BP 20306, 60203 Compiègne Cedex.
(187) Voir par exemple : « Périodisation du MPC, Histoire du capital, histoire des crises et du communisme », in Hic Salta 1998, ADES éd., 7, impasse du Jardin-des-Plantes, 13004 Marseille.
(188) La formation des CUB en Italie est un exemple pour cette époque. Le refus des élections parlementaires en aurait été un autre en juin 1968...
(189) Cité par Yves Benot, L’Autre Italie, Paris 1977, p. 107.
(190) Grisoni et Portelli, Luttes ouvrières en Italie de 1960 à 1976, Paris, 1976, p. 131.
(191) Rappelons que c’est là que la grève a commencé à la RATP. (NDA.)
(192) Erreur : le 6 juin est un jeudi. (NDA.)
(194) Extrait publié par Baynac, op. cit., p. 161 sq.