(Cet article contient certaines phrases ambiguës sur la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Irak, qui pourraient faire croire que les révolutionnaires auraient dû se contenter de soutenir simplement le camp démocratique-impérialiste contre le fascisme, ou pourraient rester quasiment neutres à propos des interventions impérialistes en Irak. Dans le même temps, la conclusion à propos de l’Irak défend, avec raison, que certaines issues sont objectivement plus favorables que d’autres aux peuples concernés, quand les révolutionnaires n’ont pas la possibilité d’influer significativement sur le cours des événements, et soutient aussi la nécessité de ce que certains appellent un « troisième camp » (ni le camp démocratique bourgeois, ni le camp stalinien ou fasciste) -, celui d’une révolution sociale. Le lecteur qui le souhaite pourra se reporter au numéro 3 de Ni patrie ni frontières qui porte sur les guerres de 1914 à 2003. Y.C.)
Le 26 novembre 2002 des manifestations contre la guerre en Irak ont eu lieu à Amsterdam et à Rotterdam. Parmi les milliers de manifestants on pouvait voir des nationalistes arabes, des communistes autoritaires, des libertaires, des antisémites, des anti-Américains et même des néo-nazis. Saddam Hussein a été peu critiqué mais ce n’a pas été le cas d’Israël. La gauche radicale peut-elle encore être considérée comme une force politique favorable à la libération de l’humanité quand elle refuse de s’opposer à Saddam Hussein et lorsqu’elle manifeste même avec les partisans de ce dictateur répugnant ? Nous ne nous sentons plus chez nous dans ce type de manifestation.
Le Baas de Saddam Hussein est un produit du nationalisme arabe1. Ce nationalisme a été chaudement soutenu par l’Allemagne nazie entre 1933 et 1945. En 1941, des officiers nationalistes ont essayé pour la première fois de prendre le pouvoir à travers un coup d’État et avec le soutien de l’Allemagne. Ils ont été rapidement chassés par les forces britanniques. Mais les nationalistes se vengèrent en organisant des pogroms qui tuèrent 200 Juifs et en blessèrent 1 000. Près de 500 boutiques juives furent dévalisées et détruites. Les officiers déclarèrent qu’ils voulaient résoudre la « question juive » de la même façon qu’en Allemagne. Les communistes furent aussi attaqués. En 1958, le mouvement nationaliste arabe des « Officiers libres » organisa un second coup d’État, réussi cette fois. Au départ, ils coopérèrent avec les socialistes et les communistes, mais à partir de 1963 ils commencèrent à les massacrer, tout comme ils le firent avec les Kurdes et les Juifs La plupart des Juifs survivants fuirent le pays. Les gangs du Baas terrorisèrent l’Irak. L’un de leurs dirigeants s’appelait Saddam Hussein. Finalement, en 1968, le parti Baas accapara tout le pouvoir. Et en 1979 Saddam Hussein tua tous les autres dirigeants du Baas et concentra tous les pouvoirs entre ses mains.
Jusqu’à l’invasion de l’Irak, en 1990, Saddam Hussein bénéficia de l’aide militaire de la plupart des pays occidentaux. Les grandes entreprises néerlandaises et allemandes livrèrent même à Saddam Hussein le gaz toxique avec lequel le dictateur attaqua les villages kurdes quelques jours seulement après la fin de la première guerre du Golfe. Saddam Hussein est responsable de la mort d’un million de civils et d’un million de soldats tués durant la première et la deuxième guerres d’Irak, conflits qu’il a tous deux déclenchés. En Irak les femmes sont férocement opprimées. Hussein a ordonné que l’on décapite les prostituées 2 . De plus 1,5 millions d’Irakiens ont été déplacés de force à l’intérieur du pays et quatre millions ont dû s’enfuir à l’étranger. « Unité, liberté et socialisme », proclame le slogan officiel du parti Baas. Officiellement, cela signifie l’unité de la « nation arabe » et la liberté par rapport à l’impérialisme et au sionisme. Quant au socialisme, le Parti considère qu’il est réalisé puisque tout est la propriété de l’État. Des 130 000 Juifs qui vivaient en Irak seuls 50 habitent encore en Irak aujourd’hui. Les autres ont été expulsés pour « nettoyer l’organisme national arabe » (123 000 ont émigré en Israël, NdT) ou tués. Saddam Hussein décrit Israël comme une « tumeur » ou comme le « virus du Sida » qui rend malade le monde arabe. Il a décidé que l’Irak doit officiellement vouloir détruire l’État d’Israël.
Le pire des salopards
En lisant les tracts distribués durant les manifestations anti-guerre on a du mal à comprendre que Saddam Hussein soit un ignoble salaud. La plupart mentionnent une fois en passant la nature « dictatoriale » ou « réactionnaire » du régime irakien, mais cela s’arrête là. Et quand ils mentionnent les souffrances du peuple irakien c’est toujours dans le cadre du boycott de l’Irak par l’Occident. On mentionne très rarement l’oppression et les massacres de masse ordonnés par Saddam Hussein, et encore moins son antisémitisme. Cette attitude peu critique encourage les partisans de Saddam Hussein à participer aux manifestations de Saddam Hussein. Les nationalistes arabes portaient des portraits de Saddam Hussein à la manifestation d’Amsterdam.
Le SAP (groupe trotskyste) a écrit que le mouvement antiguerre devait ouvrir ses rangs aux musulmans qui « veulent défendre la nation arabe ». Ce parti reconnaît que cela causera des problèmes. « De nombreux musulmans - particulièrement des jeunes - semblent attirés par les courants religieux, et parfois même fondamentalistes. On ne peut exclure ce type de groupes car cela limiterait la puissance du mouvement antiguerre. » Le SAP a aussi écrit qu’il ne « doit pas y avoir de place pour l’antisémitisme »3.
Mais en fait l’antisémitisme est un élément essentiel du fondamentalisme musulman. Et c’est pourquoi de nombreux manifestants antisémites sont venus, porteurs de drapeaux palestiniens. Ce sont les mêmes qui s’étaient exprimés lors de la manifestation du 14 avril 2002 en faveur de la Palestine4 et avaient crié des slogans antisémites du type « Hamas, Hamas, tous les Juifs au gas ». Saddam Hussein est très populaire chez de nombreux Palestiniens. C’est aussi le héros et l’espoir de tous les antisémites du monde arabe parce qu’il menace Israël avec des gaz toxiques. Durant la deuxième guerre du Golfe, ses troupes ont lancé des fusées contre Israël qui heureusement ne contenaient pas de produits toxiques.
Lors des récentes manifestations de nombreux orateurs ont dénoncé l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Un Marocain a réussi à ne même pas mentionner une seule fois l’Irak dans son intervention, comme si les manifestations anti-guerre étaient en fait dirigées contre Israël. Ce type de discours ressemble étroitement à la stratégie antisémite de Saddam Hussein qui tente de présenter la troisième guerre du Golfe qui vient comme une guerre entre le monde arabe et « les Juifs ». Une guerre entre tous les musulmans et les nationalistes arabes, d’un côté, et tous les pays occidentaux qui sont victimes des « Juifs » de l’autre.
Nationalistes et staliniens
Le parti néo-nazi Nederlandse Volks Unie (NVU) a annoncé qu’il participerait aussi aux manifestations contre la guerre. « Le lobby sioniste essaie d’augmenter encore sa mainmise sur le monde à travers l’agression contre l’Irak. Ce lobby a causé des dégâts incommensurables. Les Palestiniens en sont les premiers témoins », a déclaré Constant Kusters, le dirigeant du NVU dans un communiqué de presse5.
Un collaborateur de l’ambassade irakienne a affirmé à la presse que l’Irak se réjouissait du soutien du NVU et espérait que ce parti manifesterait aux côtés des militants de gauche. Van Bommel, député du Socialistische Partij (composé d’anciens maoistes), a déclaré qu’il n’interviendrait pas contre les néo-nazis s’ils participaient à une manifestation contre la guerre. « Le NVU ne représente rien, mais aux Pays-Bas la liberté de manifester existe. Nous ne pouvons décider qui a le droit de participer ou de ne pas participer à une manifestation6. » Heureusement, les militants du NVU ne se sont pas présentés, du moins à notre connaissance. Par contre, Eite Homan et Johan van Enk sont bien venus. Tous deux sont membres du groupe néo-nazi Aktiefront Nationale Socialisten (ANS). Malgré Van Bommel, ces individus ont été immédiatement expulsés de la manifestation par quelques militants antisfascistes.
Saddam Hussein peut compter sur la sympathie active de toutes sortes de partis néo-nazis en Europe et aux États-Unis. Des néo-nazis font régulièrement le voyage jusqu’à Bagdad pour lui rendre visite. Le dirigeant autrichien du FPO, Jorg Haider, a pris le thé à plusieurs reprises avec lui. Les relations chaleureuses entre les nationalistes arabes et les néo-nazis occidentaux datent de l’époque du Troisième Reich. L’Allemagne nazie a alors investi beaucoup d’argent pour construire et influencer le nationalisme arabe en Irak et en Syrie, ainsi que le fondamentalisme musulman en Egypte et en Palestine7. Hitler essayait ainsi de miner le pouvoir des puissances britanniques et françaises au Moyen-Orient. Les nazis ont réagi avec enthousiasme au nationalisme et à l’antisémitisme de ces courants et aujourd’hui les idéologies des partis Baas syrien et irakien, et les organisations fondamentalistes musulmanes sont en fait très influencées par le national-socialisme. Cela explique également pourquoi les membres nazis de l’ANS ont voulu participer à la manifestation antiguerre.
Le 14 décembre 2001, Homan, le dirigeant de l’ANS a manifesté contre Israël à La Haye. Cette date avait été au départ choisie par l’ayatollah Khomeini : ce dernier avait décidé que chaque année elle devrait se tenir lors du dernier vendredi du Ramadan. Peu après le déclenchement de la seconde guerre du Golfe, Homan a déclaré : « Maintenant que le communisme s’effondre, la lutte contre l’Amérique est notre priorité. Et dans cette lutte nous trouvons l’Irak à nos côtés ainsi que la Lybie. L’Iran, bien évidemment, et le président syrien disent aussi des choses justes. L’islam est une force révolutionnaire dans cette partie du monde. Et depuis fort longtemps : de nombreux musulmans ont rejoint la SS sur le front de l’Est. Ce sont nos frères d’armes. » Un peu avant il avait déclaré : « En ce moment l’Irak dirige la lutte contre les États-Unis. Nous soutenons leur cause, parce qu’elle est aussi la nôtre. D’un point de vue idéologique, Saddam Hussein est bien sûr très proche de nous. Nous sommes en fait plus proches du panarabisme de Saddam Hussein que du renouveau islamiste de Khomeini8. » Cet amour pour le fondamentalisme musulman et le nationalisme arabe n’est bien sûr pas partagé par tous les néo-nazis puisqu’ils haïssent encore les immigrés et les musulmans.
Saddam Hussein bénéficie aussi du soutien de nombreux partis communistes autoritaires. Le jour anniversaire du coup d’État de 1968, Saddam Hussein a reçu les félicitations du dictateur cubain et de 43 partis communistes dans le monde. Ils ont promis au dictateur une « solidarité totale ». En même temps ils ont accusé le Parti communiste d’Irak d’être un laquais des États-Unis parce que ses militants refusent obstinément d’adhérer au parti de l’homme qui a détruit le PC irakien, autrefois le plus grand parti communiste du Moyen-Orient. Les partis communistes considèrent que Saddam Hussein constitue « objectivement » une force contre l’impérialisme et le sionisme, et qu’à ce titre il faudrait le soutenir. « Défendons l’Afghanistan et l’Irak », proclame une brochure d’un des Comités pour la Quatrième Internationale.
Anti-américanisme
De nombreux communistes autoritaires considèrent que tous les maux du monde sont personnifiés par Bush-Sharon, couple diabolique à leurs yeux. Tous deux sont censés diriger le monde - oui, même l’Europe, grâce à leur militarisme et leur capitalisme impitoyable. Selon ces communistes, l’Europe devrait se libérer de l’impérialisme américain qui l’étouffe et entamer une évolution indépendante. Cela permettrait aussi « objectivement » d’affaiblir l’Amérique. En réalité le monde entier est capitaliste et les pays européens sont eux-mêmes des centres capitalistes et impérialistes, exactement comme les États-Unis. Et l’Europe devient une puissance impérialiste encore plus forte grâce à la coopération au sein de l’Union européenne. Durant les dix dernières années, le monde a vu croître les luttes politiques et économiques entre les États-Unis et l’Union européenne. Celle-ci essaie également d’accroître son influence au Moyen-Orient.
Des pays comme l’Allemagne et la France, mais aussi les Pays-Bas, tentent de nouer de plus en plus de liens économiques avec des ennemis des États-Unis comme l’Iran, la Syrie et l’Irak. Des grandes entreprises peuvent gagner beaucoup d’argent dans ces pays, grâce au pétrole et aux régimes oppressifs de ces pays. Un patron néerlandais a récemment affirmé qu’il faisait du business à Bagdad uniquement parce que, là-bas, il n’avait affaire qu’à un nombre réduit de décideurs. « Aux Pays-Bas votre destin dépend de beaucoup trop de gens », a confessé notre homme en soupirant. Aussi les liens étroits avec les dictatures du Moyen-Orient sont très utiles aux pays européens. Dans le conflit actuel entre les États-Unis et l’Union européenne, celle-ci polit une image modérée d’elle-même et veut passer pour la grande amie des « peuples arabes ». Des pays comme l’Allemagne et la France semblent s’activer beaucoup contre les plans américano-britanniques pour envahir l’Irak.
« Nous, Européens membres de nations libres, nous n’accepterons pas qu’un cowboy texan nous dise ce qui est bien et ce qui est mal dans ce monde », a déclaré le né-nazi Constant Kusters5. Dans la lutte interimpérialiste qui se déroule entre les États-Unis et l’Union européenne, de plus en plus de groupes d’extrême gauche, en particulier les communistes autoritaires, semblent avoir choisi de défendre le camp de l’Europe modérée. « Arrêtez le Dingue de la Maison Blanche », proclame une affichette rédigée par les trotskystes des International Socialists néerlandais, groupe beaucoup moins autoritaire. Mais dans les milieux anarchistes, parmi les militants altermondialistes, on entend aussi s’exprimer des sentiments anti-américains. Non seulement ils critiquent avec raison le pouvoir militaire et économique des États-Unis, mais ils attaquent la « culture américaine ». Parfois, le fait de projeter tout le mal sur les États-Unis devient carrément risible. Au cours de la dernière manifestation d’Amsterdam certains militants se promenaient dans les rues avec un drapeau américain dans lequel les étoiles avaient été remplacées par les logos de multinationales - y compris celui de Shell, une société néerlando-britannique ! Aux yeux de nombreux militants, les États-Unis incarnent l’essence du capitalisme et ils ont tendance à les blâmer pour les difficultés du capital européen, ce qui blanchit l’image de l’Europe.
Antimilitarisme
Heureusement, de nombreux communistes aux conceptions plus démocratiques considèrent que Bush n’est pas l’unique responsable des souffrances de tous les peuples. Au cours de la dernière manifestation, ils criaient un slogan contre Bush Blair et Balkenende (le Premier ministre néerlandais) afin de dénoncer leurs manœuvres guerrières contre l’Irak. Malheureusement, ces communistes ne critiquent presque pas Saddam Hussein. Ils ne veulent pas qu’il y ait de guerre, un point c’est tout. Et nous ne pouvons être d’accord avec cette position. La plupart des victimes des guerres sont des civils, particulièrement des femmes et des enfants, sont beaucoup moins protégés que les hommes sous l’uniforme. Mais si ce n’est pas par la guerre, comment se débarrassera-t-on de Saddam et de son système ? Il serait logique que la gauche révolutionnaire soutienne les forces démocratiques, socialistes et féministes en Irak. Mais en général, les dictatures fascisantes s’arrangent pour éliminer si complètement l’ennemi intérieur que toute résistance sérieuse devient impossible.
L’Allemagne nazie a dû être battue également de l’extérieur. Les forces alliées durant la Seconde Guerre mondiale avaient bien sûr pour fonction de servir les objectifs de l’impérialisme, bien davantage que de lutter contre le fascisme, mais le résultat de la guerre a été positif pour de nombreuses personnes. Elles ont pu vivre dans des démocraties plutôt que sous le national-socialisme. Donc nous ne sommes pas systématiquement contre toutes les guerres et le militarisme ; nous ne pouvons pas nier que parfois les guerres aient, de façon non intentionnelle, certains résultats positifs. De nombreux réfugiés irakiens, et parmi eux beaucoup de communistes qui n’aiment pas les États-Unis, considèrent que la guerre est leur seule chance de chasser Saddam Hussein et de construire une nouvelle société en Irak.
Le problème, avec ce type de stratégie, c’est bien sûr que les pays occidentaux placeront probablement un nouveau dirigeant à la tête du parti Baas et du gouvernement irakien, plutôt que d’accepter une libération et une démocratie véritables. C’est exactement la raison pour laquelle les troupes alliées décidèrent d’arrêter leur invasion victorieuse de l’Irak en 1991 et de laisser Saddam Hussein au pouvoir. Une résistance démocratique était en train de se créer et de croître très rapidement. Et cela ne faisait pas le bonheur des Alliés. L’exemple d’un Irak plus démocratique aurait pu faire tomber toutes les autres dictatures du Moyen-Orient - le plus souvent soutenues par les gouvernements occidentaux. Une telle tendance aurait mis en danger le pouvoir et les profits occidentaux. Autre problème posé par la prochaine guerre en Irak : Saddam s’attaquera peut-être à sa propre population ou enverra des missiles contenant du gaz toxique contre Israël. Il risque d’envahir de nouveau les territoires kurdes. Certains réfugiés irakiens, cependant, déclarent avec cynisme que de toute façon, même en temps de paix, les victimes abondent. La guerre ne changera rien. A leurs yeux, le plus important est que Saddam Hussein s’en aille.
En bref, il s’agit d’une question complexe et nous n’avons pas de réponses simples. Nous sommes contre le militarisme et le néocolonialisme des Alliés, contre le fascisme de Saddam Hussein, et contre une guerre entre eux. C’est le problème. Pour trouver une solution et sortir de cette logique de guerre, nous devrions présenter un point de vue qui parte de la base. Un point de vue qui rejette l’antisémitisme, et qui remplace l’antisionisme unilatéral par un antinationalisme conséquent.
Un point de vue qui se dégage du simple anti-impérialisme et fasse le choix d’une libération politique, sociale et économique totale. Eric Krebbers
Notes
1. Sur le régime de Saddam Hussein on peut lire : Saddam Husseins letztes Gefecht, Thomas von der Osten-Sacken et Arras Fatah (ed.), Konkret Texte 33, 2002.
2. En novembre 2000 des organisations de femmes réfugiées du Moyen-Orient ont mené campagne contre la décapitation des prostituées en Irak. De Fabel van de illegaal a participé à cette campagne en envoyant une dizaine de lettres de protestation.
3. « Bewegen tegen een nieuwe oorlog », Peter Drucker, Grenzeloos n° 68, Octobre/Novembre 2002.
4. « Amsterdam 2002, la plus grande manifestation antisémite depuis 1945 » d’Eric Krebbers et Jan Tas se trouve dans cette brochure.
5.Communiqué de presse du NVU, 23.9.2002.
6. « Links en rechts hand in hand voor Irak », Arnold Karskens, Nieuwe Revu n° 41, Octobre 2002.
7. « Djihad und Judenhass », Matthias Küntzel, 2002.
8. « ...en morgen de hele wereld ? », Karel ten Haaf, 1992.
9. « Totale Solidarität », Thomas von der Osten-Sacken", Jungle World n° 40, 25.9.2002.