Ces deux articles écrits en 2004 et 2005 permettent de souligner deux évolutions parallèles en France :
celle d’un comique antiraciste (mais dont l’antiracisme était limité et très ambigu dès le départ, ce que personne n’a jamais souligné) qui finit par devenir un soutien du Front national et un pote des fascistes Soral et Faurisson ;
celle d’un intellectuel antiraciste, critique vis-à-vis de la politique d’Israël, sympathisant maoiste puis social-démocrate, qui finit par tenir régulièrement des propos racistes et xénophobes, par inviter régulièrement à son émission sur France Culture la fine fleur de la réaction intellectuelle gauloise, dont l’écrivain fasciste et antisémite Renaud Camus, et par participer à un mensuel ("Causeur") qui sous prétexte de lutter contre le politiquement correct donne la parole à toute une pléiade de "penseurs" ultraréactionnaires.
Cette évolution traduit de façon symbolique, dans le champ merdiatique, une division bien plus grave et qui nous intéresse beaucoup plus parce qu’elle renforce les divisions entre les exploités de différentes origines, qu’ils soient ou se sentent "juifs", "noirs", "arabes", etc.
Sur Dieudonné et les comiques antiracistes= http://www.mondialisme.org/spip.php...
Sur la fonction politique identique de Dieudonné et Finkielkraut