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Note de lecture : « La Question syndicale en Chine », de Bruno Astarian

lundi 13 septembre 2010

Ce texte a été publié dans Echanges n°133 (été 2010)., et la réponse de Bruno Astarian (ici à sa suite)) dans le n° 134.

Désaccord :

La Question syndicale en Chine

Bruno Astarian

Echanges et Mouvement (2010).

J’ai découvert le jour de sa parution La question syndicale en Chine, brochure élaborée par Bruno Astarian. Je ne sais pas si tous les camarades d’Echanges approuvent cette brochure, mais en ce qui me concerne il ne m’est pas possible de rester muet sur une partie de son contenu. Bruno Astarian s’échine à vouloir résoudre une énigme : à savoir, pourquoi les capitalistes chinois ne veulent pas de « syndicats réels » dans leurs entreprises. Je pense que BA entend par « réels » les syndicats démocratiques.

Pour Bruno Astarian, il faut rechercher cette résistance par le fait qu’en Chine domine l’exploitation de la force de travail sur la base de l’extraction de la plus-value absolue, celle d’un capitalisme n’ayant pas encore le contrôle total de l’appareil de production, c’est-à-dire une domination réelle sur celui-ci. Pour BA, et c’est si je puis dire sa thèse centrale, il faut que l’extraction de la plus-value relative intervienne pour que s’impose et soit reconnu le syndicalisme démocratique, dont la fonction consiste à partager les gains de productivité.

Mes objections à cette thèse :

C’est dans Un chapitre inédit du « Capital » (éd. 10/18, 1971) que Marx s’exprime le mieux sur le sujet. Marx sait bien que tout mode de production s’élève sur l’ancien en le révolutionnant. Dans sa première phase il va seulement s’aliéner les forces de travail existantes, en les transformant en salariés – liquidation des corporations, l’artisan devient salarié, les esclaves anciens deviennent des salariés, tous passent sous les fourches caudines du capital où la seule loi est sa valorisation.

« Il est normal que le capital se soumette le procès de travail tel qu’il existe, c’est-à-dire sur la base des procès de travail développés par les différents modes de production archaïques. » (Un chapitre inédit…, p. 194)

Cette phase de développement du capitalisme (accumulation primitive en Europe) ne connaît que l’extraction de la plus-value absolue, c’est-à-dire la prolongation de la journée de travail. Il faut attendre l’introduction du machinisme pour que s’impose une soumission réelle du travail au capital, c’est-à-dire un mode de production spécifiquement capitaliste. Mais le mode spécifiquement capitaliste s’accommode fort bien de l’ancien mode qui peut coexister comme forme particulière au sein du mode de production capitaliste pleinement développé.

C’est ce qui se passe en Chine : les machines à coudre utilisées ne sont pas des machines à pédale, mais des machines japonaises de haute technicité, qu’il faut utiliser 24 heures sur 24 pour en amortir le coût, avant que l’obsolescence ne les frappe (voir à ce sujet le Livre premier du Capital, chapitre XV).

« Le danger de son usure morale est d’autant moindre que la période où sa valeur totale se reproduit est plus courte, et cette période est d’autant plus courte que la journée de travail est plus longue. »

(K. Marx, Le Capital, t. 1, Editions de Moscou p. 387.)

Quand BA prétend qu’en Chine c’est le système de la plus-value absolue qui domine, il faudrait qu’il nous dise sur quel mode de production archaïque s’est greffé le capitalisme dans ce pays. La question n’est pas nouvelle, elle fut déjà posée dans le livre La Bureaucratie céleste (Gallimard, 1968) où son auteur Etienne Balazs demande : « Comment se fait-il qu’en dépit de conditions très favorables – car la Chine était technologiquement et scientifiquement en avance sur l’Occident jusqu’au temps de la Renaissance – la civilisation chinoise ne donna jamais naissance au capitalisme ? » [Nous reproduisons p. 68 la note de lecture qu’en donna Ngo Van à Ico en 1971.

Mon propos ici est de défendre la thèse qui prétend que la Chine est passée directement, sous la domination réelle du capital, par importation du capital étranger (L’invasion japonaise de la Mandchourie en 1931, et après 1945 l’aide soviétique et le transfert de machine de l’Allemagne de l’Est vers la Chine) (1). Si une greffe sur le mode de production asiatique s’était produite, il faudrait que l’on en trouve des traces, par exemple dans des mouvements visant comme ce fut le cas en Europe à la destruction des machines venant les concurrencer – je n’en connais pas.

Pour rappel, en Europe,dès que l’ouvrier va trouver en face de lui la machine, ce concurrent infernal qui va révolutionner en permanence les forces productives, il va d’instinct commencer par s’attaquer à ce concurrent en brisant les machines.

« La classe ouvrière ne commença à s’opposer à la bourgeoisie que lorsqu’elle résista violemment à l’introduction des machines, comme ce fut le cas tout au début du mouvement industriel. Les premiers inventeurs, Arkwright, etc., furent d’abord persécutés de cette manière et leurs machines mises en morceaux ; plus tard eurent lieu un grand nombre de révoltes contre les machines, et elles se déroulèrent presque exactement comme les émeutes des imprimeurs de Bohême en juin 1844 (2) ; les usines furent démolies et les machines mises en pièces. »

(F. Engels, La Situation de la classe laborieuse en Angleterre)

Quand la bourgeoisie anglaise en 1824 accorda aux prolétaires le droit de libre association, c’était de sa part un moyen de limiter une surexploitation dévastatrice, et de réglementer par la négociation avec les trade-unions. Ceux-ci engageront la lutte pour des conditions minimum d’exploitation et contre la concurrence des femmes et des enfants. En Chine que je sache on fait bien travailler femmes, enfants, prisonniers, étudiants... tout ce qui correspond à la domination réelle du capital, et non à sa domination formelle. Seul le rapport de forces entre les classes détermine la reconnaissance des syndicats.

Parlant de l’Occident, Bruno Astarian nous dit, dans son livre Luttes de classes dans la Chine des réformes (1978-2009) (éd. Acratie, 2010) : « Les syndicats n’ont été tolérés par les patrons que progressivement, au fur et à mesure que se mettaient en place l’accumulation intensive et le mécanisme de plus-value relative. La recherche de la plus-value absolue est pour les patrons, antagonique à l’admission d’un syndicat » (p.142). La reconnaissance de tel ou tel syndicat est le plus souvent l’aboutissement d’une lutte de classe (3) ayant suffisamment inquiété l’Etat ou les patrons. En effet, historiquement la création de coalitions ouvrières correspond au désir des ouvriers de rompre avec leur isolement pour ne pas que le prix de la force de travail s’effondre, et cela aussi bien sous la domination formelle que réelle.

C’est ce qui se passe actuellement en Chine, avec les mouvements pour les revalorisations salariales et effectivement il peut se former de telles coalitions. Mais cela n’aura rien à voir avec le passage de la domination formelle à la domination réelle. Toute reconnaissance légale d’un mouvement consiste à le domestiquer et à l’intégrer, l’histoire abonde d’exemples en ce sens. C’est quand l’exploitation atteint un certain paroxysme, la limite de la reconstitution de la force de travail, que les capitalistes décident de réglementer l’exploitation. Leur mot d’ordre est alors « plutôt la réglementation que la révolution ». C’est comme cela d’ailleurs que les conseils ouvriers et d’entreprise furent reconnus comme auxiliaires légaux dans les entreprises lors de la révolution allemande (4).

La question syndicale est en définitive celle de la frontière de classe qu’il ne faut pas dépasser sans risques sociaux importants. Mais la législation dès qu’elle tombe dans les mains des capitalistes est continuellement adaptée à la lutte qu’ils se mènent aussi entre eux et à ce niveau le « syndicalisme reconnu » n’est plus qu’un rouage de la concurrence. C’est ainsi que se pose la question des syndicats démocratiques en Chine. Si ce pays veut entrer dans la cour des grands il devra se profiler aux règles de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) et du BIT (Bureau International du Travail) (5).

A propos de la primauté de la domination réelle du capital sur le monde du travail.

Jusqu’à présent je me suis contenté de parler du développement du capital dans ses frontières respectives, c’est-à-dire de son accumulation primitive sur la base de l’Etat-nation. Durant cette période, le « syndicalisme » et les associations de travailleurs pour leurs intérêts communs apparaissent dès la naissance du salariat. C’est pour les prolétaires, nous venons de le voir, le seul moyen de lutter contre la concurrence qu’ils se font entre eux par le jeu de la loi de l’offre et de la demande. Ce sont souvent des syndicats de métier ou des associations secrètes (6).

Mais dès que cette accumulation, va commencer à vouloir s’expatrier (constitution d’un capital financier et de la société anonyme), le cadre national devient trop étroit pour le développement des forces productives qui, propulsées par l’introduction des machines, doivent procéder à leur reproduction élargie. Cette période annonce la phase dite impérialiste du capitalisme, celle d’un monde clos et de son repartage régulier, par la guerre ou la capitulation. C’est à ce moment que se pose la question de la domination réelle du capital . Dans sa brochure Hic salta de 1998, BA nous fait tout un exposé sur la périodisation du mode de production capitaliste (7). Parlant de la subordination réelle du capital, il nous explique (p. 95) que la primauté absolue de la plus-value relative comme mode de valorisation du capital commence après 1945. En ce qui me concerne, c’est durant la période de 1890 à 1914 que l’accumulation mondiale fondée sur la production de plus value absolue est remplacée par la domination réelle du capital (le machinisme et la plus-value relative).

Ce qui est intéressant, en dehors de divergences sur les dates, c’est que BA se place alors dans le cadre d’une totalisation du capital – l’hégémonie américaine et ses institutions mondiales GATT, FMI, Banque mondiale. A ce niveau comment peut- il nous faire croire que la Chine, en est toujours au système de la plus-value absolue, au sens ou celui-ci s’est développé en Europe ? Si donc le capitalisme en Chine n’a pas trouvé dans le mode de production asiatique les bases de son développement, comment celui-ci a-t-il pu franchir cette muraille de Chine ?

Le capital s’est imposé de l’extérieur, tel que son être le détermine. « C’est la tendance nécessaire du capitalisme de se soumettre en tous points le mode de production, de le placer sous la domination du capital. Au sein d’une société nationale déterminée, c’est ce qui se produit nécessairement, ne serait-ce que par la métamorphose de tout travail en travail salarié par le moyen du capital. Pour ce qui est des marchés étrangers, le capital impose de force cette propagation de son mode de production par la concurrence internationale. » (Marx, Grundrisse, tome II)

Quand le travail salarié a-t-il pénétré en Chine ? Quels sont les modes de production qu’il a liquidés et comment (concurrence, guerre ou les deux) ? Prenons par exemple Shenyang, un des plus anciens sites industriels de Chine avec Shanghai et Wuhan. Ce site minier (charbon et fer) connaît une industrialisation précoce, dès la fin du xixe siècle, moment où Japonais, Russes et Chinois se disputaient le contrôle de la Mandchourie. Il faudra attendre le Manchukuo japonais (1932-1945) pour que l’industrialisation s’affirme sur la base de la plus-value relative.

Les industries lourdes qui se sont développées à cette période resteront la base du tissu industriel de la région, la ville elle-même se transforme de centre de petit commerce et d’artisanat en cité industrielle à base ouvrière (8) Quand Mao prend le pouvoir, Shenyang et la province de Liaoning, malgré les dommages de guerre, deviennent les centres stratégiques de la reconstruction. L’industrie d’armement laissée par les Japonais servira à contrer les ennemis de la Chine populaire (armées nationalistes et Corée). La province deviendra la tête de pont de la reconstruction où l’aide soviétique va se concentrer. La production tant industrielle qu’agricole de la province retrouvera en quatre ans le niveau antérieur à la défaite japonaise, son taux de croissance est exceptionnel (25,3 %). Il serait intéressant, pour le reste de la Chine de poursuivre, sur le transfert de machine d’Allemagne de l’Est en Chine. Mais je crois avoir démontré que la question syndicale en Chine n’a pas de rapport mécanique avec la « plus-value relative » ceci d’autant que la prolongation de la journée de travail vise à l’amortissement du prix des machines.

En résumé : je pense avoir montré en quoi il faut distinguer la plus-value absolue aux origines du capitalisme qui sort de ses langes et la période suivante, celle de l’introduction des machines et de l’extraction de la plus-value relative, mais aussi absolue. Pour lutter contre l’obsolescence des machines on allonge la journée de travail, même si ensuite celle-ci va diminuer pour X raisons.

En Chine ce n’est pas au passage d’un capitalisme s’appuyant comme en Europe sur les manufactures que nous assistons. Le capitalisme, comme nous l’avons vu, fut introduit de l’extérieur. Il a survécu ensuite tant bien que mal sous la forme d’un capitalisme d’Etat n’ayant aucune motivation à procéder à une reproduction élargie. Il en résultera que sa base industrielle prendra un grand retard sur la base technologique de l’Occident.

La Chine des réformes, celle de Deng Xiaoping, fait de nouveau appel au capital étranger qui pénètre avec sa technologie (9) dernier cri et qui procède à la liquidation des vieilles industries lourdes devenues obsolètes. Aussi la ville de Shenyang, leader de la première industrialisation chinoise, va se trouver déclassée et connaître licenciements et chômage.

Gérard Bad

juin 2010

Notes

(1) C’est après 1945 que vont être introduits d’abord le fordisme, puis le toyotisme.

(2) Engels revient à plusieurs reprises dans son introduction sur ces émeutes qui eurent lieu en Bohème et en Silésie.

(3) Ce que BA reconnaît :« En Chine, la formation d’un mouvement syndical indépendant ne pourra se faire qu’au travers de luttes sociales importantes » (Luttes de classes dans la Chine des réformes, p. 136).

(4) Voir Spartacus et la commune de Berlin 1918-1919 (éd. Spartacus, p. 52).

(5) Bien que la coopération avec l’OIT soit avant tout technique, elle a au moins comme effet de mettre en avant la bonne volonté officielle : le memorandum signé en mai 2001 entre le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et l’OIT vise ainsi à intégrer la Chine dans le projet « Travail décent » élaboré en 1998 [BIT, 2001]. Bien entendu, si les questions de liberté d’association (convention n° 87), de négociations collectives (n° 98) et de travail forcé (nos 29 et 105) sont les plus problématiques [CISL, 2006], la coopération a des effets tangibles dans au moins trois domaines du « Travail décent » [BIT 2002] : la réforme de la protection sociale, la politique de l’emploi et du marché du travail, et le développement du dialogue social.

(6) « En Ecosse, entre autres, il y avait eu dès 1812 - ainsi que le raconte Symons (Arts and Artizans, pp. 137 et suiv.), un arrêt de travail général, organisé par une association secrète. Il eut lieu à nouveau en 1822, et à cette occasion, deux ouvriers qui n’avaient pas voulu adhérer à l’association et avaient été, en conséquence, déclarés traîtres à leur classe, par les ouvriers associés, furent vitriolés et perdirent ainsi la vue. De même en 1818, l’Association des mineurs d’Ecosse fut assez puissante pour imposer un arrêt général du travail. Ces associations faisaient prêter à leurs membres un serment de fidélité et de secret, tenaient à jour des listes, des caisses, une comptabilité, et avaient des ramifications locales. Mais la clandestinité dont s’entouraient leurs actions, paralysait leur développement. » (F. Engels : La Situation de la classe laborieuse en Angleterre)

(7) En ce qui me concerne, je n’accepte qu’une « périodisation » c’est-à-dire : « Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. » (Le Manifeste communiste).

(8) La Chine ne reste pas non plus inactive dans le secteur industriel. Sous l’impulsion de Zhang Zuolin, « homme fort » de la région à l’époque, Shenyang développe une industrie textile et une petite industrie militaire.

(9) En Chine, le coût de la main-d’œuvre ne représente que 5 % du coût total d’un PC – selon Campel Electronics.


« La Question syndicale en Chine » :

Réponse à Gérard Bad

Dans le n° 133 d’Echanges (ci-dessus), Gérard Bad publie un article critique de la présentation que j’ai donnée à la brochure La Question syndicale en Chine.

G. Bad commence son article en s’opposant à la notion de plus-value absolue en Chine, car on n’y trouve pas les conditions de l’accumulation primitive de l’Europe du début du XIXe siècle. Il fait au contraire état d’un capital fixe hyper-moderne sur lequel travailleraient les migrants. La Chine d’aujourd’hui, dit-il à juste titre, n’est pas dans un système de domination formelle du capital sur le travail. Tout le problème de G. Bad vient de ce qu’il met un signe d’égalité entre plus-value absolue et domination formelle.

A la fin de son article, il revient sur cette position (intenable en effet) : « il faut distinguer la plus-value absolue aux origines du capitalisme… et la période suivante, celle de l’introduction des machines et de l’extraction de la plus-value relative, mais aussi absolue ».

La modernité (relative) du capital fixe dans les entreprises chinoises n’exclut nullement que l’extraction de la plus-value se fasse sur le mode absolu (salaires très bas, journée de travail interminable, etc.). Ce mode d’exploitation du travail appartient sans conteste à la période actuelle de domination réelle du capital. « Comment Bruno Astarian peut-il nous faire croire que la Chine en est toujours au système de la plus-value absolue au sens où celui-ci s’est développé en Europe ? », demande G. Bad. La réponse est simple : ce n’est absolument pas mon propos.

Un autre problème soulevé dans son article est celui de la formation des syndicats. Là encore, ses critiques n’ont pas lieu d’être. Dans la présentation de la brochure incriminée, je dis explicitement que les travailleurs pourraient très bien imposer la formation de syndicats libres aux patrons chinois. Cependant, je ne m’attarde pas sur ce point car, là non plus, ce n’est pas mon propos. Celui-ci est principalement de montrer qu’il y a en ce moment une inflexion dans l’attitude de la bureaucratie et du patronat chinois, qui commencent à considérer que l’autorisation de syndicats capables de faire remonter les pressions de la base pour mieux les gérer serait une bonne chose.

Bien sûr, il y a eu, en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs, des syndicats dans le mouvement ouvrier avant qu’ils soient légalisés. Je signale cependant que, jusqu’à preuve du contraire, il n’y en a pas en Chine, en dehors de la fédération officielle. Toutes les tentatives d’en créer, par la lutte, ont été instantanément réprimées. Je donne quelques exemples dans mon livre Luttes de classes dans la Chine des réformes (éd. Acratie).

B. A.

Septembre 2010

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