Il en résulte, qu’un nombre sans cesse croissant de prêts Alt-A ne sont plus remboursés, ils étaient 12% dans ce cas en avril 2008, contre 4% en avril 2007. En arrière plan, les défauts de paiements font leur ravage, la banque californienne , IndyMac Bancorp, est en faillite, et comme pour La banque britannique Northern Rock, des queues se forment devant les portes des banques, les déposants voulant récupérer leurs dépôts avant la catastrophe. En onze jours c’est plus d’1,3 milliard de dollar que la banque a due reverser. La déroute ne concerne pas que les petites banques régionales comme Met T Bank Corp, First Horison national, Sun trist Banks et national City. De grand groupe bancaires sont sur le grill, telles la caisse d’ épargne de Washington Mutual et la Banque Wachovia. La situation est si préoccupante, que le 12 juillet , l’ autorité de régulation des caisses d’ épargne américaines, nationalisait1 de fait Pasadena en la mettant sous la tutelle de la (FDCI) Federal Deposit Insurance Corporation. Cette même FDCI indique qu’ en cas de faillite, elle ne garantit les déposants qu’à la hauteur de 100 000 dollars, au delà c’est le déposant qui trinque. Selon la FDIC, sur les 7000 milliards de dollars déposés sur les comptes, 37% des dépôts dépassent les 100 000 dollars , toutes banques confondues. Une autre affaire, celle des obligations ARS ( auction rate securities) vient de contraindre les grandes banques comme UBS, Citygroup, Merryll lynch à débourser des dizaines de milliards de dollars (La Tribune du 11/08/08) pour éviter tout scandale. La crise financière , s’ étale dans le temps et en même temps poursuit sa contamination de pans entier du système financier ( banques et assurances). L’indice S&P 500 des établissements financiers, est à cet égard un bon indicateur, depuis le mois de janvier il a reculé de 36% contre 14% pour le Dow Jones. Alors que le système bancaire américains aurait provisionné plus de 300 milliards de dollars pour colmater les brèches, qui s’ élèvent en réalité à 1200 milliards de prêts. Même les organismes créé pour soutenir les banques comme ( Fannie Mae et Freddie Mac) commencent à chanceler sur leurs bases, leurs cours de bourse a chuté de 80% depuis janvier. Cela tient au fait, que ces deux établissements deviennent aussi suspectent que les banques qu’ils soutiennent. La crise s’ aggravant, les fonds propres de (FM et FM) ne seront plus suffisants pour couvrir les pertes à venir. Les investisseurs bien avisés, pensent qu’il faudrait 50 milliards de dollars pour maintenir à flot les sauveteurs des banques, risque qu’ils ne veulent pas prendre. Le trésor américain à annoncé qu’il pourrait entrer dans le capital des deux établissements créés par le gouvernement fédéral. En Grande Bretagne la situation empire, et les mauvaises nouvelles tombent régulièrement sur la City de Londres, la Royal Bank of Scotland deuxième banque d’ Angleterre vient d’ annoncer une des pertes historique de l’ histoire bancaire britannique (761 millions de livres de perte ou 970 millions d’ euros) les bilans bancaires sont très médiocres et le taux de licenciement prévu dépasserait les 10% ( soit 40 000 licenciements) de la place financière.
G. Bad
note Depuis janvier 2008 c’ est la sixième banque américaine à être nationalisé