Le comble pour les chefs de file du libéralisme ( les USA) , est de se trouver contraints à « nationaliser » ses bijoux de famille les banques Freddie Mac et Fannie Mae et d’ injecter au frais des contribuables 200 milliards de dollars. Dans la zone asiatique, les capacités de production sont surgonflées, et les pays d’émergents, vont se retrouver submergés par la déroute financière internationale. Le processus semble bien engagé, la bourse de Séoul vient de rejoindre, la dégringolade des bourses asiatiques, en chute de 25,4% depuis janvier , le PDG d’ Euroland Finance est quant à lui très réaliste sur la situation : « Commençons par la théorie du découplage entre l’ Asie, Chine en tête, et les Etats-Unis. L’ Asie devait résister sans fléchir à la chute de la consommation américaine. En ce début du mois de septembre, le bilan est lourd : les Bourse asiatiques affichent, les plus mauvaises performances mondiales avec d’ abord Shanghai et ses 55% de baisse, suivie par le Vietnam, la Corée du sud, Hong kong, la Malaisie, la Thaïlande et Singapour. Pis,ces économies sont prises au piège de croissances économiques en chute libre et d’ inflation record. » ( Marc Fiorentino, PDG d’ Euroland Finance, extrait de La Tribune du 5 septembre 2008) Dans la zone occidentale, le marasme se poursuit, et les banques centrales sont à bout de souffle et ne peuvent plus camoufler les pertes.« Les Bourses européennes et américaines décrochent » titre La Tribune du 5/9/2008 et le journal énumère les pertes, pendant que le Conseil d’ analyse économique produit ses rapports sur l’ origine de la crise financière, mais reste visiblement impuissant. La spéculation sur le prix des matières premières vient de se heurter au ralentissement massif de la croissance mondiale, qui fut la cause de la débâcle financière et non l’ inverse, comme le pensent les partisans d’un nouveau Bretton Woods, notamment François Hollande à la Rochelle, félicité par Solidarité et progrès qui s’en réclame depuis longtemps. La situation du secteur financier français , n’ est guère brillante, les groupes viennent de publier leurs résultats et le climat reste plus que morose. La filiale du Crédit Agricole, Calyon , affiche une perte de 4 milliards d’euros. Natixis, est touché à la hauteur de 2 milliards d’euros au premier semestre 2008… La livre sterling décroche de plus en plus, et les grands malades de l’ Europe sont les systèmes financiers de la Grande Bretagne et de l’ Espagne qui n’ en finissent pas avec leur crise immobilière et maintenant bancaire Royal Bank of Scotland et Banco Santander sont dans une phase critique. Les conséquences sociales, se poursuivent, la crise de Général Motors qui touche les ouvriers de l’ usine de Strasbourg, se répercute, doublé de la crise financière, sur les salariés de GMAC ( codétenue par GM et un fond d’ investissement) il est question de supprimer 500 emplois soit 60% de l’ effectif. Selon l’ Agefi du 25 08 2008 , les institutions financières étrangères ont supprimé 1109 emplois au Japon au cours de l’année écoulée en conséquence de la crise américaine du subprime, a rapporté le journal nippon. Ce dernier affirme que plus de 70% de ses réductions d’effectifs ont eu lieu au sein de groupes américains. Calyon pour sa part annonce 1200 suppression d’ emplois (La tribune du 8/9/2008) G.Bad le 9 9 2008 à suivre